GRÂCE AU CARMEL DE LA PAIX
Mazille le 31 juillet 2010
Quelque chose s'est passé, qui nous a dépassé, dont nous avons senti l'amplitude, et qu'il ne nous
appartiendra pas de mesurer...
L’ineffable, l’indicible du mystère, des mystères confondant le sacré et le profane, remettant ainsi l’un et l’autre à sa place dans l’unicité. L’article qui a été écrit n’en dit rien, les photos qui en ont été faites n’en montrent rien, sinon l’objectif : comme si, placés devant un appareil photographique, nous essayions de voir ce que de nous il voit et aspire et garde à transmettre. D’autre qu’une surface lisse, convexe et déformante, nous ne voyons rien ; grâce à quoi nous nous savons plus et mieux, parce qu’il nous faut nous savoir en deçà et au-delà de toute image graphique ou verbale. L’objectif nous renvoie à nous-même, aux uns aux autres, à notre place aussi, à notre fonction : aux uns pour les autres. Rien sans les uns et les autres ne serait arrivé, ne se serait passé, ne serait resté, ineffable, indicible…
Moins que des mots, pour le rapporter il est besoin des gestes, des regards échangés ; il est besoin des sons, ceux de la chair non plus parlante ou silencieuse, enseignante et savante mais exprimante… exprimée !